J'aurais peut-être dû rester dans l'enseignement...

Je ne pensais pas écrire un truc pareil un jour...

J'ai toujours hurlé que je ne voulais SURTOUT PAS être prof. C'est même le sujet de ce blog, à la base (même s'il est un rien déserté depuisz quelques mois).

Pourtant...  au moins l'enseignement m'avait donné un boulot. Pour le moment, le seul boulot que j'aie fait...

Je cherche. Je suis comme les je-ne-sais-plus-combien de chômeurs en France.Je cherche. Un boulot qui dure plus que les 4 heures d'un inventaire chez Claire's et qui, si possible, ne recquière pas de faire des frites -- même si je sens l'appel de l'uniforme mac-donaldien se faire de plus en plus fort... (vade retro, satanas !)

Le plus dur là-dedans, c'est l'espoir. Arriver en finale, se donner à fond... et se prendre un revers. Je pense que je ne surprendrai personne en disant ça.

Ceux qui me connaissent le savent, voilà le deuxième poste au Royaume Uni qui me file sous le nez. Pour les deux, j'ai passé toutes les épreuves de "qualification", tests de langue, de dactylographie (et avec un clavier QWERTY pour une française, c'est chiant...), role-plays, entretiens. Le premier poste, tout c'est fait par téléphone et e-mail. Dans la dernière ligne droite, un coup de fil qui n'est pas venu, puis un mail, sec, me renvoyant dans mes buts. Pour le second, j'ai fait le déplacement jusqu'en Angleterre A MES FRAIS. 450€ de frais de déplacement + logement et je ne compte pas la nourriture dans le lot. Journée de recrutement. Les mêmes tests... on me renvoie chez moi gentiment. Cet après midi, un mail. Recalée. Rappelez demain si vous voulez un feedback. Merci et au-revoir.

C'est le jeu, ma pauvre Lucette, on le sait bien. Mais c'est rageant. Et décourageant. On a beau être plein(e) de bonne volonté, au final... ça ne vaut rien. On en ressort écoeuré, et avec un gros trou dans le porte-monnaie...

Fait chier.

Allez. On y retourne.